Apr 4, 2010

Les touchers oublieux

Les limailles d'or gonflent sur la mer,
et bougent avec la brise qui frôle la surface
en disant une chanson douce-amère.
Le soleil, lui aussi, remplit ton absence:
Sa chaleur frotte ma peau, tient mes bras.

La couleur du silence est cendrée.
Il tue les étincelles de l'âme, débilite mon corps.
Mais maintenant la mer m'accompagne.
Ses vagues frappent le quai, mouillent mes pieds,
et la brise, en me serrant, siffle encore.